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La maison Aroüane La maison Aroüane fut construite au début du 20e siècle. Elle a été la possession de la famille Sioui qui l'a cédée au Conseil de la Nation en 1980 pour la diffusion de la culture. Elle s'est donc vue attribuer le titre de Maison à vocation culturelle et touristique. Elle est à la fois un musée, un lieu d'information touristique ainsi qu'un lieu d'exposition... etc. Se voulant le premier contact avec les visiteurs, le personnel de la Maison Aroüane se fera un plaisir de vous fournir, en saison, les informations supplémentaires portant sur l'historique des Hurons, l'économie, la flore et les minéraux, la réserve urbaine, la politique et les attraits tel que la chute, la chapelle et les boutiques...
La Chapelle Chapelle Notre-Dame de Lorette, 250 ans d'histoire. Construite en 1731, en pierre provenant de la rivière Kabir-Kouba, cette chapelle a pris feu en 1862. Rebâtie sur ses mêmes fondations en 1865, elle fut nommée monument historique en 1957. Lors de votre visite vous pourrez y découvrir un chemin de croix sculpté par M. Bourgault, des pièces d'orfèvrerie, de vieux manuscrits et encore davantage. Laissez-vous séduire par sa collection lithurgique.
Le village de la Jeune Lorette, vers 1830, aquarelle de James Patterson Cockburn, Royal Ontario Museum, diapositive (Collection Camille Gosselin). Tiré du calendrier 1997 de La Société Historique de Québec.La chute Oriawenrak
Vous apprécierez sûrement un moment de détente au pied de la chute Oriawenrak, vous pourrez en même temps rêver à la légende qui dort en ces eaux. La rivière Kabir Kouba, dont les eaux tumultueuses se précipitent dans la chute, renferme une histoire vraiment intéressante. On raconte que Kabir Kouba, qui signifie serpent, fut un grand esprit. Celui-ci aurait été chassé et de ce fait, son corps long et sinueux aurait tracé la forme de la rivière. La chute se présente dans toute sa splendeur à la fonte des neiges. Vous pouvez donc admirer sa magnificence et sa puissance du à la crue des eaux. En d'autres temps, comme elle prend sa source dans le Lac Saint-Charles et que la ville y puise ses eaux, son débit dépend des précipitations. Ainsi, sa splendeur peut en être diminuée. Dans le même secteur, on peut aussi apercevoir les fondations de deux moulins. L'un d'eux fut construit en 1731 au pied de la chute en vue de moudre le grain pour en faire de la farine. Le second, un moulin à papier datant du 19e siècle, fut érigé en haut de la chute. C'est un bel aperçu de ce que vous pourrez y voir, à vous de le découvrir...
Provenance: Archives nationales du Québec à Québec Fonds: Jules-Ernest Livernois
La flore et les minéraux Saviez-vous que... ...Les plantes jouaient un rôle très important dans la vie des autochtones? Pour eux, beaucoup de plantes avaient une propriété médicinale. On pouvait entre autres enrayer la coqueluche et le scorbut, soulager les maux de tête et de gorge, l'arthrite, les crampes ou les maladies du foie, etc. Bouillies ou moulues, on obtenait des plantes de la farine, du sirop, de la tisane et de la teinture. Certaines plantes, par contre, étaient la cause d'empoisonnement et de troubles hormonaux. Aujourd'hui, on en utilise encore quelques unes mais il n'en tient qu'à vous de découvrir les nombreux secrets que renferment les plantes les plus connues tel le framboisier et le fraisier.
Les minéraux Le géologue en herbe appréciera la richesse minérale des lieux. Le sol est composé de très anciennes roches, dont les métamorphiques et les sédimentaires. Dans le premier genre, on compte le gneiss qui forme la falaise sur laquelle déferlent les eaux de la rivière Kabir Kouba. Dans le second, il y a des roches fossilifères dans lesquelles sont conservées principalement des empreintes d'animaux. Si celà pique votre curiosité, nous nous ferons un plaisir de mieux vous informer à ce sujet.
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